Écoute d’un lieu clos qui exprime l’infinité du monde, balbutiement d’une extériorité qui incite à se risquer toujours plus avant en soi-même, La Bibliothèque de Belmont brasse les temps et les rêves pour le seul instant de se dire, de tout dire. Sous l’éclat solaire des pierres scintillant haut dans la lumière, le Bas-Beaujolais s’éprouve comme un écho de campagne toscane. À tout moment le paysage devient visage, alors le narrateur, évoquant la maison qui le hante, trace un autoportrait mouvant au gré des jours et jamais ne se soustrait à la déraison du murmure.