Avec les calculateurs numériques et symboliques, les langages logico-mathématiques permettent aujourd’hui de façonner et de donner vie à de nouveaux êtres, intermédiaires. Pour la première fois dans l’histoire, le développement de l’intelligence artificielle et de l’image de synthèse, ainsi que la naissance d’idées nouvelles tirées des sciences du vivant (biologie, biochimie, embryologie) créent donc les conditions de l’apparition d’un nouvel art: l’art intermédiaire. Les artistes intermédiaires ne produisent plus des œuvres fixes et figées, mais des œuvres en constantes métamorphoses, en perpétuelles évolutions, dotées d’étranges formes de vie, quasi autonomes. Cet art parle une langue inouïe, dont l’auteur de Éloge de la simulation tente une théorie fondamentale.
Coédition Champ Vallon/INA