Tout a commencé par une vision: durant un cours de philosophie à la Sorbonne, la Madone des métallos, en toute sa splendeur charnelle, est apparue au jeune Simon. Dès lors, le voici voué à caboter d’usine en usine, à errer entre petits chefs et petites frappes, entre patrons et matons. Dernière et lumineuse escale: un laminoir. C’est la mémoire d’une aventure déjà lointaine qui s’esquisse là, entre ironie et âpreté, entre distance narquoise et nostalgie d’une révolte généreuse. D’un tel voyage, seule la fiction pouvait témoigner.