Le défait, celui qui est fatigué, celui qui est en désordre, celui qui est mis en déroute.
Un homme dépressif, et peut-être même désespéré, revient dans la ferme inhabitée de ses grands-parents, un lieu directement lié à des temps heureux de son enfance, quelque part dans l’Ain. Il vient y attendre « celle qui vient à pas légers », la mort, du moins que quelque chose se passe qui le tire de son état. Il vient fouiller dans son passé. Cet homme est-il un écrivain ? Le « je » de l’écriture et le « il » des souvenirs sont-ils la même personne ?
C’est le récit du désordre intérieur d’un homme qui ne sait plus dans quel temps il vit, celui de l’enfance, celui de la narration ou celui de l’écriture.