La question d’une histoire de la modernité et d’une redéfinition de ses critères réunit les dix essais formant ce recueil. L’auteur explore ici l’archéologie du concept de « modernité » au sens philosophique (Spinoza, Marx et Freud servent de repères privilégiés) et artistique à la fois.Dans ce domaine, le concept naît d’un soubassement français (Rimbaud, Verlaine et Mallarmé) pour aller vers des métamorphoses plus récentes (Breton, Beckett) ou contemporaines (les essais-romans de Barthes, la poésie de Michaël Palmer).
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La pénultième est morte:
Spectographies de la modernité:
Mallarmé, Breton, Beckett et quelques autres
Le sommaire
Introduction:
«La Pénultième… est morte» 7
Première Partie:
LA COULEUR FANTÔME 21
I. le maître des couleurs qui savent 23
II. «… Ou ne sera pas»:
breton et la beauté convulsive 51
III. «Dis-moi qui tu hantes…»:
Roland Barthes, écrivain fantôme de la modernité 71
Deuxième Partie:
PASSAGE AU NOIR 87
IV. Mort, et qui ne le savait pas 89
V. Verlaine et Mallarmé au défaut des langues 101
VI. De la foule à la masse:
constructions de la modernité (la Vienne de Hermann Broch) 127
Troisième Partie:
LE DEUIL DE LA FORME 151
VII. Beckett et le deuil de la forme 153
VIII. Film de Beckett:
l’hypoténuse de l’œil 177
IX. Du canon moderniste aux écrans postmodernes 189
Conclusion:
Les «Modernes» et leurs spectres 211