Héritière de la Révolution de 1789, la France du XIXe siècle se déchire à intervalles réguliers, accréditant l’image d’une nation vouée à la guerre civile. L’insurrection de juin 1848 et la Commune de Paris (1871) sont les pics de ces affrontements révélateurs de profondes divergences idéologiques.
Ce livre explore la façon dont cette lutte fratricide alimente la vie politique française, interroge la société sur sa capacité à dépasser ses divisions, suscite des peurs, instrumentalisées pour discréditer l’adversaire. On réactive des événements (guerres de Religion, Terreur) qui inscrivent la guerre civile dans un registre archaïque, ce qui permet au vainqueur d’user de violences extrêmes envers le vaincu.
Mais une question reste en suspens : le « (re)vivre ensemble » est-il possible au terme de l’affrontement ?