La marge est, dans un livre, cet espace vierge laissé à la convenance du lecteur, où il pourra noter, ébaucher un commentaire et même lire entre les lignes, en essayant de cerner au plus près la cohérence secrète, l’évidence obscure qui font que soudain l’écrit prend sens. Ainsi en va-t-il pour cette suite d’essais qui s’attache à quelques œuvres singulières, et qui nous permet d’arpenter le paysage de notre modernité: celui qui, par détours et par sentiers, nous conduit de Bashô à Michaux, de Sade à Klossowski, de James à des Forêts, de Leiris à Montale, de Walser à du Bouchet…