Première cigarette au coin de la rue dans les années 50, havanes gastronomiques de la maturité ou calumet de la méditation dans l’âge : fumer aura ponctué, influencé, parfois même déterminé l’existence du narrateur…
Alternant visites curieuses, gourmandes ou nostalgiques dans l’univers du tabac, et épisodes intimes tour à tour cocasses, sombres ou voluptueux selon plaisir ou dépendance, Ça sent le tabac est le tracé romanesque dans la cendre du temps qui passe d’une authentique vie en fumée.
Après un premier roman déjanté Une vraie boucherie (Prix Délice 2008), et puisqu’aujourd’hui on fait mourir le fumeur par surcroît en exil et d’ennui, voici une vraie fumerie ; l’auteur y change de genre, pas de ton.