Benoît Conort est né en 1956 dans le sud-ouest de la France. Il a été membre du comité de rédaction de La Quinzaine littéraire, ainsi que de la revue Recueil devenue, dans les années quatre-vingt dix, Le Nouveau Recueil, et a publié dans plusieurs revues dont la NRF, Europe, L’ Etrangère, Nu(e), etc. Il a fait de nombreux voyages à l’étranger (du Maroc au Japon en passant par les USA et quelques autres lieux) pour des conférences et des lectures. De 2009 à 2015, il a été membre du CA de la Maison des écrivains et de la Littérature, successivement secrétaire général, puis vice-président.
Ancien élève de l’ ENS il a enseigné à l’université de Kelaniya (Sri Lanka), Marie Curie Sklodowska (Lublin, Pologne), de Porto (Portugal). En 1994 il est devenu Maître de Conférence à l’université Paris Ouest Nanterre. En 2010, il a été élu professeur à l’université de Rennes 2.
Ses travaux universitaires portent sur l’écriture de la mort et du deuil dans la poésie française des vingtième et vingt-et-unième siècles. Il a publié un ouvrage sur Pierre Jean Jouve : Pierre Jean Jouve. Mourir en poésie (éd du Septentrion, 2002), et a dirigé en 2013 un ouvrage sur Paul Eluard (Lectures de Paul Eluard,PUR) et en 2015 sur Yves Bonnefoy (PUR). Il a écrit de nombreux articles sur Jacques Dupin, Claude Esteban, Léon-Paul Fargue, Edouard Glissant, Saint-John Perse, Jacques Roubaud, Jean-Paul Michel, Jean-Michel Maulpoix, entre autres, ainsi que sur les formes et genres de la poésie française contemporaine (l’élégie, le verset, etc).
Il a publié plusieurs recueils de poèmes :
Pour une île à venir, 1988, Gallimard, coll Le Chemin, prix Fénéon 1988.
Au-delà des cercles, 1992, Gallimard, coll Le Chemin, prix Tzara 1992.
Main de nuit, 1998, Champ Vallon, prix Mallarmé 1998.
Cette vie est la nôtre, 2001, Champ Vallon.
Ecrire dans le noir, 2006, Champ Vallon.
La revue Nu(e) a consacré à ses livres son numéro 41 (2009) accompagné de plusieurs inédits.