Ces poèmes retracent l’itinéraire immobile et songeur d’une saison de paroles. L’auteur y capte tout ce qui du monde extérieur vient à lui, arrachant à la réalité des parts de chair vive qu’il convertit en éléments de poèmes. Se tournant vers le dehors, reculant en soi, un homme s’adonne à une parole qui cristallise dans sa tombée poétique le jour, le jour scrupuleusement complet d’une avancée intérieure.