Pierre Brunel, réfléchissant sur l’œuvre d’Arthur Rimbaud à partir de ce que Maurice Blanchot a appelé dans un livre de 1980 L’écriture du désastre, a voulu faire apparaître dans toute sa diversité et sa splendeur une progression et une diversité qui ne conduit nullement à un échec, mais à ce qu’il a appelé un « éclatant désastre ». Au-delà des mutations, des ruptures, des souffrances, l’évolution poétique de Rimbaud, de 1870 à 1875, l’a conduit d’une ambition encore parnassienne à une ambition démiurgique qui culmine, même s’il lui arrive de se briser, dans les Illuminations.
Nouvelle édition revue et corrigée
Première édition dans la collection « Champ poétique » (1983)