Les études critiques relèvent généralement de la théorie ou du catalogue. Ce rassemblement de chroniques prétend procéder autrement, en cherchant ce qui peut éclairer une rencontre, en explorant chaque oeuvre à la lumière de l’intensité du choc qu’elle procure. Ainsi s’édifie un tableau inédit de la vitalité de la poésie, et une réflexion ouverte aux voix de la poésie nationale mais aussi internationale, trop souvent négligée dans le paysage littéraire français. L’écriture, poétique comme critique, prend dès lors exemple sur le travail de la mer, qui selon le poète grec Aris Alessandrou « ne cesse de mêler / algues et ciel / s’efforçant à trouver sa juste couleur ».
Olivier Barbarant a publié plusieurs ouvrages, notamment de poésie, dont l’un, Odes dérisoires et quelques autres un peu moins, a reçu le prix Tristan-Tzara. Tous sont publiés aux Editions Champ Vallon. Une anthologie Odes dérisoires et autres poèmes (anthologie) est parue dans la collection «Poésie/Gallimard» en 2016. Il a également dirigé la publication de l’œuvre poétique d’Aragon dans la Bibliothèque de la Pléiade. En 2019 son recueil Un grand instant a reçu le prestigieux prix Apollinaire.