La visée ontologique de l’œuvre de Saint-John Perse est, de l’aveu même du poète, le fruit d’une maturation verbale fondée sur le pouvoir du nom. C’est au cœur de cette problématique que se place l’investigation de Michèle Aquien. Par un éclairage de type linguistique et stylistique elle montre comment, sous la diversité d’un langage ancré «au plus vif du réel», se retrouve l’unité de l’être.