Tout est abrégé — et déposé, ici: brevets. Ce sont six livrets en brochure. Le premier esquisse l’autoportrait, avec quelques pages des carnets où l’auteur poursuit une poétique. Le deuxième parle de musique, de photo, de cinéma, de rhétorique, de traités d’anatomie… Dans le troisième, on se mêle des questions dites culturelles. Le quatrième rassemble quelques interviews, plus ou moins réelles. Le journal de la grande peur, cinquième livret, recompose des pages publiés dans Traverse. Enfin le dispositif annonce et énonce une disposition inquiète et positive de « poète sans état » à l’égard des temps qui courent.