« Ville monstre » ou « Reine des cités », les surnoms dont est gratifié Londres au XIXe siècle reflètent la fascination mêlée de répulsion qu’exerce ce prototype de la mégapole moderne. Presque sans transition la richesse la plus flamboyante succède à la misère la plus abjecte, et le promeneur découvre les cloisonnements sociaux autant avec son nez qu’avec les yeux. Ville de contrastes par excellence, Londres inspire les romanciers et les artistes du noir et blanc, Dickens et Doré en tête. Monet guette, depuis la fenêtre de sa chambre à l’hôtel Savoy, les trouées de lumière sur la Tamise et le Parlement. Mais dans leur vie quotidienne les Londoniens n’éprouvent assurément pas le même attrait que le peintre pour les « somptueuses mystifications » du brouillard.
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Londres victorien
Un monde cloisonné
Le sommaire
INTRODUCTION
LE BIG BANG URBAIN
LONDRES: ENSEMBLE FLOU
Visites guidées
Mosaïque de quartiers
Le smog londonien
L’HYGIÈNE ET L’HABITAT
Tristes contrastes
Histoires d’eau
Le parc immobilier
LES VICTORIENS DANS LEUR PARTICULIER
Le home-château fort
Le train de maison
Physiologie de la vie conjugale
LES MODES DE LOCOMOTION
La Tamise
Dans les rues de la capitale
La percée du chemin de fer
AU FIL DES JOURS
Mouvements pendulaires
Le sabbat et la saint-lundi
La «saison» de la capitale
SOLENNITÉS ET LOISIRS
« Pompe et cérémonies»
Couronnement de Victoria – Jubilés de Victoria – Funérailles de Victoria.
La Grande Exposition et le Palais de Cristal
Délassements et distractions
Les clubs – Les parcs – Les jardins de plaisir – Panoramas, dioramas – Le musée de Madame Tussaud – Le Savoy – Les restaurants – Les pubs – Les music-halls.
Le désir d’évasion
Les pique-niques – La foire de Greenwich – Le Derby d’Epsom.
OPULENCE ET PAUVRETÉ
La Cité et les docks
Commerce et industries
Petits métiers
Les pauvres et les indigents
LES BAS-FONDS
Prostituées et truands
Le monde carcéral
CONCLUSION
Bibliographie
Table des illustrations
Index