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Jean-Baptiste | MARTIN

Au début du XIXe siècle, les industriels font valoir leur besoin d’une main-d’œuvre fraîche et soumise, se prévalent de leur expérience nouvelle pour régler la « question sociale »: des normes médicales, scolaires et des techniques adaptées – retraite, épargne – sont chargées de faire apparaître un travailleur honnête, vertueux, infatigable. Par contraste, le mauvais pauvre se signalera de lui-même aux autorités: malhonnête, imprévoyant, paresseux… Cette normalisation, articulée autour de l’idée de prévoyance, sera remplacée, après la grave crise économique des années 1880, par les techniques et les pensées assurantielles. Que devient alors le mauvais pauvre ?

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La fin des mauvais pauvres:
de l’assistance à l’assurance
Le sommaire
PRÉFACE
Madeleine Rebérioux
INTRODUCTION
Daniel Puymèges

I
DIAGNOSTICS

LE LIBÉRALISME: LIBRE ÉCHANGE ET CORPS CONTRAINTS
L’IMPRÉVOYANCE: LE VAGABOND ET LE BANQUIER
IMPRÉVOYANTS ET HYGIÉNISTES : DU SERMON AU BISTOURI
LA POLITIQUE D’ASSISTANCE:
FAUX MENDIANTS ET VRAIS PROBLÈMES
LE PRINCIPE DE LA PRÉVOYANCE: LES UTOPIES PATRONALES
LES INSTITUTIONS PATRONALES EN 1837:
DE L’HOMME-BŒUF A L’HOMME-VAPEUR
PÉDAGOGIE DE LA PRÉVOYANCE:
PETITS PÉCULES ET GRANDES USINES
LA VIEILLESSE: LA PÉNITENCE DES IMPRÉVOYANTS
LA QUESTION SOCIALE:
UN PREMIER ÉTAT DES ÂMES ET DES LIEUX
LE VRAI OUVRIER ET LE MAUVAIS PAUVRE:
BAUDELAIRE ET LES SOCIOLOGUES
II
MOBILISER, FIXER, GÉRER

LES INDUSTRIELS ET LA QUESTION SOCIALE:
LE FEU DES FORGERONS ET LA NUIT DES MINEURS
LES CAISSES DE SECOURS ET D’ÉPARGNE :
L’INSOLENCE DES PAUVRES
L’EXTENSION DE L’ACTION SOCIALE:
SUR LA TERRE COMME AU CIEL
LA TRANSFORMATION INDUSTRIELLE:
DES EMPLOYÉS INEMPLOYÉS

III
LES LUMIÈRES DE L’INSTRUCTION

DE L’ÉDUCATION DES PAUVRES:
COMMENT TENIR SA MAISON ET SON RANG
INSTRUIRE OU ÉDUQUER:
LES FENÊTRES DE L’ÉCOLE DANS LES MURS DE L’USINE
NOUVELLES ATTITUDES A L’ÉGARD DE L’ENFANCE :
ANORMAUX D’HOSPICE ET ANORMAUX D’ÉCOLE

IV
LE FLAMBEAU DE LA SCIENCE SOCIALE

LE PLAY ÉDUCATEUR: LE GOÛT DE LA DISTINCTION
LA RÉFORME SOCIALE: LA NOIRE DISCORDE
WALRAS ET L’ÉCONOMIE SOCIALE:
UN EMPÊCHEUR DE PENSER EN ROND
L’ÉCONOMIE SOCIALE ET LE SALAIRE :
COMMENT PARTAGER LE GÂTEAU

V
ASSISTER, ASSOCIER, ASSURER

PATRONAGE ET PRÉVOYANCE:
LA BOUCHÉE DE PAIN ET LE RESSORT
L’INSUFFISANCE DU PATRONAGE: « NOUS AVONS ÉTÉ
VIVEMENT ÉMUS EN APPRENANT CES DÉSORDRES »
LES TECHNIQUES ASSURANTIELLES :
DU CHARBON, DU CHARBON ET ENCORE DU CHARBON
DE LA PRÉVOYANCE AUX ASSURANCES OUVRIÈRES:
LA VITRINE CASSÉE
LA NOUVELLE POLITIQUE SOCIALE:
UN ART DU PARADOXE
L’ÉTAT, L’USINE: LE RÉGIME DE LA SÉPARATION DES BIENS
LES BILANS DU PATRONAGE:
LES DERNIER SALONS OU L’ON CAUSE
L’ÉTERNEL RETOUR 185

VI
ÉPILOGUE

LES STATUES DU COMMANDEUR

Fin des mauvais pauvres (La) (Jean-Baptiste Martin – 1983)