Volontiers qualifiées de « favorites », de « presque reines » et même parfois de « sultanes », les maîtresses des rois de France sont parmi les femmes les plus célèbres de l’Ancien régime. Si leur succès est certain auprès du public, elles rencontrent un accueil plus mitigé auprès des chercheurs. Au-delà du portrait factuel, politique, tapageur ou moral, cet ouvrage se propose de considérer la maîtresse et les siens dans leur réalité sociale. Filles, sœurs, tantes, mères, parfois épouses ou veuves, mais aussi dames nobles, femmes d’affaires et protectrices : autant de visages à étudier pour mettre au jour la capacité d’action de ces femmes et leur influence dans le devenir de leurs proches, tout en regardant fonctionner le pouvoir royal, à l’aube de l’absolutisme.