La Première Guerre totale propose une nouvelle interprétation des changements considérables qui se sont produits en Europe dans l’art de la guerre à l’époque des Lumières, de la Révolution française et de Napoléon.
En quelques années, le régime de retenue et de normes aristocratiques de comportement caractérisant jusqu’alors les conflits européens et permettant de modérer les ravages causés par les conflits européens disparaît totalement. Stigmatisée pour ses horreurs, ou au contraire présentée comme un phénomène régénérateur, voire rédempteur et sacré, la guerre devient la lutte du bien contre le mal, de la lumière contre l’obscurité, de la liberté contre le despotisme. Elle pousse les sociétés à la mobilisation générale et à la recherche de la destruction systématique de l’ennemi : il faut vaincre ou mourir.
Cette dynamique ou guerre totale fait émerger un chef de type nouveau, à la fois politique et militaire – Napoléon Bonaparte –, créature, maître et victime de cette nouvelle forme de guerre.
Ce livre a été publié aux États-Unis et en Grande-Bretagne, avant d’être traduit en portugais. Largement salué par la presse anglaise et américaine, il a aussi fait l’objet de conférences en France, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. L’ouvrage a remporté le prix Gottschalk de l’Américain Society for Eighteen Century Studies, et a été finaliste du livre d’histoire du Los Angeles Times.
Le style très alerte de l’auteur et l’excellente traduction font de ce texte un récit extrêmement vivant, qui pourra être lu par un public large.