Première adepte féminine et zélée propagandiste d’une doctrine perçue par elle et ses contemporains comme celle d’un complet renouvellement social, Clarisse Vigoureux découvre les théories de Fourier et entretiendra avec lui une correspondance régulière. Elle publie Parole de providence en 1834, réponse aux théories de Lamennais, dans laquelle elle voit une apologie de la lutte des classes et de la violence qui sont aux antipodes de la conception fouriériste de l’harmonie universelle.