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André | GUILLERME

Définir, en extension, le phénomène de la collection; décrire et analyser ses conditions techniques et ses pratiques, dans une idéale objectivité, cela a-t-il un sens hors d’une saisie compréhensive des désirs du collectionneur? Et, pour peu que l’on soit averti de l’étourdissante diversité des fonds et des modes, peut-on légitimement raisonner un savoir sur ces matières? Légitimé par ses sources, le parti de cet ouvrage apparaît disparate, éclaté, à l’image des circonstances qui motivent, au fil des temps, les gestes collectionneurs.

Textes de I. Bignamini, A. Boureau, L. Braz de Oliveira, G. Bresc-Bauthier, M.-C. Chaudonneret, F. Couture, J. Da Silva, M. David, B. Deloche, A. de Roux, H. Duprat, P. Duro, J. Eidelman, P. Falguière, N. Faucherre, B. Gagnebin, I. Gaurin, J. Gourrier, J. Guillerme, E. Janicot, H. Lassallle, S. Le Men, J.-M. Leniaud, L. Marin, N. Mascar, A. Mc Clennan, G. Morel-Journel, J. Perrot, P. Pinon, M.-N. Polino, A. Ponte, F. Poplin, D. Poulot, B. Saint-Girons, M. Sechi, W. Szambien, N. Tazi, S. Toussaint, H. Verin

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Avant-propos 5
Jacques Guillerme

Introduction 13
Dominique Poulot

Première partie
Le tempérament collectionneur 25
Bernard Gagnebin: Parures et tournures de Salammbô.
Une collection qui en cache une autre. 27
Luisa Braz de Oliveira: Fernando Pessoa, conservateur
d’«auteurs-objets». Une lettre de 1935. 39
Nadia Tazi: Le harem comme collection de différences.
Une relecture des Lettres Persanes. 42
Baldine Saint-Girons: Un «type universel».
Le cabinet du collectionneur: l’exemple de Mariette selon Joly. 54
Michel David: L’éthos collectionneur de D’Annunzio
d’après Il Paciere. 63
Isabelle Gaurin: Du rapt légitimé de «sujets d’étude vivants».
Une démarche de Quatrefages auprès du Ministre
de l’Instruction publique (1891). 78
Deuxième partie
La source sacrée des «sémiophores» 83

Nicole Mascard: Sur la divisibilité des reliques.
Les vicissitudes du corps de Leuce, selon l’Italia Sacra (c. 1000). 85
Alain Boureau: Une collection intime.
Les instruments de la Passion dans un cœur ardent.
Réflexions sur le procès de canonisation de Chiara da Montefalco. 95
Louis Marin: Reliques, représentations, images.
A propos d’un contrat d’Eustache Le Sueur. 105

Troisième partie
La référence anticomane 117

Stéphane Toussaint: Destins de marbre.
Une reconnaissance philologique de Rome
d’après une version des Mirabilia (1389). 119
Pierre Pinon: A propos de la collection de P.-A. Pâris,
architecte antiquaire: un rapport académique de 1786. 128
Marie-Noëlle Polino: De la collection à la sériation.
Les titres archéologiques des Etrusques
revus à la lumière de la «céramographie».
Un manifeste de Quatremère de Quincy (1807). 134
Quatrième partie
Inventorier, classer, cataloguer 143

Geneviève Bresc-Bauthier: Fugaces et factices collections.
Les «inventaires après décès»:
le cas de J. Séjourné, fontainier du roi (1614). 145
Patricia FalguiÈre: La «fondation du théâtre»
dans les Inscriptiones de S. Quicchelberg (1565). 152
François Poplin: Buffon et la dent de mammouth soluble d’Auxerre.
Un problème d’identification. 179
Bernard Deloche: Sur l’anachronisme de Quatremère de Quincy
dans ses Considérations morales. 187
Francine Couture: Fisc et classification.
Un marché d’œuvres problématiques au Canada. 194
Hélène Lassalle: Cataloguer les catalogues ou la collection sublimée.
La naissance de la fondation Goldschmidt. 201
Cinquième partie
L’usage des collections: l’aide à la décision 211

Hélène Verin: Modèles de navires, simulacres de théories. 213
Nicolas Faucherre & Antoine de Roux: Le «coup d’œil militaire»
à la Galerie des «plans en relief». L’Estat de 1697. 225
Henri Duprat & Just Gourrier: Des formes en attente.
Du Tableau d’aviation de Dieuaide à l’invention prospective. 234
Sixième partie
L’usage des collections: édifier, instruire, réformer 243

Ilaria Bignamini: Les fruits calibrés de la pédagogie.
L’Advice novateur de W. Petty (1647). 245
Jean-Marie Leniaud: Sur quelques délires parisiens
et sur la fièvre des «massacres monumentaires».
Les regrets de Grégoire. 249
Jacques Perot: Un projet de galerie didactique en expansion,
selon Hauterive (1811). 258
Marie-Claude Chaudonneret: L’aube d’une République des arts.
Un programme pédagogique de David d’Angers. 265
Segolen Le Men: Le portrait du collectionneur en chiffonnier,
vu par Champfleury (1859). 275
Paul Duro: «Une impulsion vigoureuse aux travaux d’art…»
La création du Musée des Copies. 283
Jean Da Silva: Une critique impertinente des arts décoratifs.
Le point de vue de J.-K. Huysmans. 289
Alessandra Ponte: Figurer l’évolution.
Les degrés du Musée-index de Patrick Geddes. 297
Eric Janicot: Quel essor pour les musées chinois?
ou les prodromes de l’idéologie moderniste selon Cai Yuanpei. 308
Guillemette Morel-Journel: «Une véritable révélation…»
La vocation ethnologique de Le Corbusier. 313
Jacqueline Eidelman: Un projet de «Palais des Records»
pour l’Exposition de 1937. 320
Septième partie
Doutes, dérisions, critiques 327

Marie-Noëlle Polino & Jacques Guillerme: De l’antiquité tardive
à la Restauration.
La condamnation de l’enlèvement des œuvres d’art. 329
Werner Szambien: les musées tueront-ils l’art?
Sur quelques animadversions de Deseine. 335
Andrew Mc Clennan: Mobilité et fortune critique.
La mort de Charles Lebrun dans les galeries de la Révolution. 341
Mario Sechi: Une collection infinie d’aspects.
Le monde d’Horror vacui de Sinisgalli. 350
Epilogue
Le patrimoine, destin des collections? 358
Dominique Poulot

Collections (Les) – André Guillerme 1993

Le paysage industriel n’est pas le fruit de la nécessité. L’État intervient dès 1806 pour protéger la capitale des nuisances – olfactives et visuelles – générées par l’artisanat et la toute nouvelle industrie. Généralisée à tout l’Empire en 1810, l’enquête préalable à toute nouvelle implantation, dite commodo et incommodo, est le premier manifeste du développement durable, entre l’économique, le social et le politique. Le décret du 15 octobre 1810 gère ainsi la géographie des manufactures parisiennes: les plus dangereuses sont chassées du centre et vont essarter les faubourgs, alors que les quartiers aisés et les communes résidentielles se protègent en refusant les nouvelles implantations, donnant ainsi naissance au paysage « typique » de la première couronne francilienne
Appliqué avec fermeté au début, surtout dans la capitale, le décret réduit notablement la pollution des fabriques en contenant les émanations, en élevant les cheminées et en enterrant les eaux usées. Puis, devant la volonté de faire de la France la première puissance industrielle d’Europe, il s’efface devant les grands établissements pour ne s’appliquer qu’aux petits métiers.
Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, la croissance industrielle déborde les « fortifs » et se déploie sur la banlieue, surtout au nord-est et au sud-est. Celle-ci intègre les basses couches sociales rejetées par l’haussmannisation vers les usines délétères. Dans les banlieues toujours plus ouvrières, plus sombres, la pollution échappe au contrôle de l’administration. Les bidonvilles s’étalent dans les creux du tissu industriel. L’espace est saturé, le paroxysme atteint dans l’entre-deux-guerres. Le paysage séculaire ne se transforme qu’à partir des années 60, grâce à la politique de décentralisation et de déconcentration industrielle.
Spécialiste de l’environnement urbain, André Guillerme est professeur d’histoire des techniques au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Gérard Jigaudon et Anne-Cécile Lefort sont chercheurs au Centre d’Histoire des Techniques (CDHT), laboratoire associé au Canm et à l’EHESS.

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Dangereux, insalubres et incommodes:
paysages industriels en banlieue parisienne (XIXe-XXe siècles)
Le sommaire

Introduction
Première partie
Haha, Pressions et impressions manufacturiÈres à Paris
(1800-1820)

1. Les paysages de l’État

Les paysages scientifiques
Géométrie descriptive
Cartographie
Le paysage médical
Le paysage guerrier
Reconnaissance militaire
Poliorcétique
Statistiques

2. Genèse d’une politique industrielle
(1800-1810)

Artisanat, industrie : des catégories politiques
Les arts inutiles
La technique
Chaptal
La chimie sanitaire
La première politique industrielle
Topographie industrielle
Utopie manufacturière
La science, moteur révolutionnaire de l’industrie
L’industrialisation
L’élan entrepreneurial
La promotion de l’industrie
Les chambres de commerce
La Société d’encouragement pour l’industrie nationale
Les Annales des arts et manufactures
L’appel aux savants
Le tableau académique des arts
Dichotomie de la production urbaine
Le conseil de salubrité
1806-1807 : l’expérimentation capitale
Le paysage manufacturier séquanais
Un bilan très positif
Les recommandations paysagères
L’utilité publique
La vigilance
L’aménagement public

3. Continuum politique:
décret de 1810 et ordonnance de 1815

La nouvelle gestion de l’espace public
Le Service des Ponts et Chaussées
Gérer les nuisances urbaines
Le second rapport de l’Institut du 30 octobre 1809
À quelle distance ?
Le décret du 15 octobre 1810
Le dessein du conseil de salubrité
La nouvelle topographie des fabriques
La province rebelle
La réaction des industriels
L’ordonnance royale du 14 janvier 1815
Les nouvelles contraintes
Ceux qui violent la loi
Les paysages des grands établissements
Stratégie industrielle : le modèle Chaptal
Tactique industrielle : l’exemple de Payen
Maires et riverains
L’industrie prise à parti par l’urbanisation
Les espaces manufacturiers
Saint-Denis
Clichy
Ivry
Choisy
Les extrêmes figures du paysage manufacturier
Les cheminées : paysage aérien
Le paysage intestin : l’évacuation des eaux résiduaires
La protection des sites
Conclusion: une politique de déménagement

Deuxième partie
Essor industriel en périphérie
(1820-1920)

1. La liberté rendue à l’industrie
(1820-1840)

La gouvernance libérale
La nouvelle technologie
La clémence envers l’industrie
L’expertise
L’éloge de l’industrie
Les nouveaux paysages
La réforme de l’expertise
Les grands établissements
Des bâtiments consacrés à l’industrie
La salubrité artisanale
Hygiène et salubrité publiques
Voiries et eaux stagnantes
L’imperméabilisation

2. Le contexte administratif, politique
et réglementaire

Paris et le département de la Seine
Formation du département
Un pouvoir municipal confisqué et sous tutelle
Des Conseils d’arrondissement impuissants
Un Conseil général plus parisien que départemental
Deux préfets pour un département
Les sous-préfets
Les maires
La gouvernance manufacturière
La police manufacturière
L’hygiène publique
L’inspection des établlissements classés
Évolution de la législation des établissements classés
Le dossier de demande en autorisation
La nomenclature
Les tracasseries du décret
Le projet Chautemps
La loi du 19 décembre 1917
Les lois de 1932
La justice industrielle
Police et justice
Le maire
La justice
Les instances

3. Quels paysages ?

De la statistique industrielle à la géographie des odeurs
L’œil du préfet
Gangrène gazeuse
Le paysage des odeurs
Les odeurs de Paris
1880
1896
1911
1927-1928
Nouvelle pollution
La banlieue incommodée par Paris
Saint-Ouen
L’autorité préfectorale
Les boues de Paris
Les ordures ménagères
La TIRU
L’identité banlieusarde

Troisième partie
Usure de la banlieue
(1920-1950)

1. L’édile à l’écoute du cœur

Les commissions d’hygiène
Les commissions d’hygiène d’arrondissement
Statistiques hygiénistes
Les règles d’hygiène et de salubrité
L’état pitoyable de la banlieue
L’indifférence préfectorale
Les techniciens de l’inspection des établissements classés
Les enquêtes
Les politiques
Le conseil d’arrondissement
Le Conseil général de la Seine

2. La rurbanisation industrielle

L’agglomération
La résistance municipale
L’état des lieux
La voirie
Eaux mourantes et eaux mortes
Contenir le développement de l’insalubrité

3. Empreintes de l’industrialisation
sur les territoires
Architectures manufacturières dionysiaques
Saint-Ouen 3

Conclusion

abréviations
bibliographie
table des figures
index

Pour devenir capitale industrielle de l’Europe continentale, Paris développe entre 1780 et 1830 deux révolutions techniques. La première, biochimique, se déploie grâce à l’humidité ambiante et à la fermentation des matières organiques qui imbibent le sous-sol et la nappe phréatique : la capitale est la principale productrice de salpêtre et assure ainsi près du tiers des besoins en poudre. Peaux, graisses, os, sang, grains, chiffons, poils, verre, ferraille, cendres, ces matières brutes sont collectées, triées et transformées en atelier pour devenir des matières premières de haute valeur travaillées par le corroyeur, le hongroyeur, le chandelier, l’amidonnier ou le boyaudier, le fondeur, l’étameur, le plombier.
Parallèlement à cette révolution artisanale qui tire parti d’un milieu particulièrement riche, une révolution chimique s’enclenche à l’initiative de l’État et des scientifiques qui s’impliquent pour rendre le royaume, la république, l’empire, moins dépendants des importations de soude, d’acide, de céruse, de cuivre, de fonte, d’or. Les manufactures prolifèrent dans les faubourgs proches, Grenelle, Vaugirard, La Gare, et aux portes Saint-Martin, Saint-Denis, Temple, Saint-Antoine, permettant l’apparition de nouveaux métiers comme ceux de blanchisseur, cérusier, raffineur, laveur de cendres — et de nouveaux produits — colle forte, bleu de Prusse, noir animal, platine, zinc, eau de Javel, soude — qui font du département de la Seine le premier technopole. Enfin, dans les années 1820, la mécanique se déploie, comme en Grande-Bretagne.
L’atmosphère séquanaise évolue dangereusement. La nappe souterraine est très saline. L’air devient nauséeux. Aux pollutions organiques dégagées par l’artisanat et la putréfaction de matières résiduaires — boues, eaux usées — s’ajoutent les pollutions minérales provenant de l’industrie consommatrice de houille, de la métallurgie et de l’orfèvrerie qui diluent des vapeurs chargées de métaux, de la chapellerie qui exhale du mercure. Les hôpitaux sont débordés ; les citadins rentiers se plaignent ; des épidémies couvent, malgré les mesures prises par la préfecture de Police pour enrailler les maux du progrès. Ambiance noire que quelques lumières éclairent avec peine.
Cette histoire de l’industrialisation de la capitale française qui étudie les techniques dans leur milieu saisit avec précision et beaucoup de vie l’ambiance ouvrière des arts industriels, en décapant une époque et une économie qu’on croyait bien connaître.

Les visages de la ville industrielle apparaissent dès la Restauration grâce à la mise en œuvre de nouveaux matériaux – chaux hydraulique, ciment artificiel, mâchefer, zinc, bitume, goudron – et aux performances nouvelles exigées des matériaux courants – bois, pierre, fer, plâtre, brique –, grâce à de nouvelles techniques plus mécanisées – éclairage au gaz –, plus rationnelles – alimentation en eau -, plus technologiques, plus exigeantes quant à l’emploi de la main-d’œuvre et qui bouleversent le savoir et l’organisation des métiers traditionnels. L’élaboration de ces matériaux est en France principalement l’œuvre des ingénieurs militaires – le Génie – et civils – les Ponts et Chaussées –, ceux qui gèrent le domaine de l’Etat et qui entretiennent entre eux rivalité de corps et émulation. Mais architectes, entrepreneurs, voire médecins contribuent aussi à diffuser ces nouveaux produits dans les secteurs para-public, privé ou industriel. Souvent moins coûteux, ces matériaux innovants sont utilisés dans les nouvelles voies de communications, les fortifications, les monuments représentatifs de la puissance publique: casernes, hôpitaux, prisons, arsenaux, églises, hôtels de ville, lycées. Ils permettent insensiblement de stabiliser les fondations d’ouvrage – gage de pérennité -, d’alléger les structures, d’augmenter la portance des murs et du sol, de résister aux aléas des saisons, de combattre l’humidité et d’appliquer l’hygiénisme. Un nouvel écosystème urbain se met ainsi en place. Cette histoire des mutations successives de la construction entre 1760 et 1840 remet en cause la primauté de la Grande-Bretagne dans la première révolution industrielle: simultanément mais sous des formes différentes, elle s’impose en France, sous l’impulsion du ministère de la Guerre, à travers l’aménagement du territoire frontalier et la gestion du domaine public, plus riche et investi de la puissance de l’Etat. Ce livre pose aussi des questions d’ordre archéologique – la mise en valeur et la conservation du patrimoine industriel, la pérennité des ouvrages, des monuments – et épistémique: les modes d’acquisition et de transmission des nouveaux savoirs techniques, les rapports entre science, technologie et technique. Il veut aussi contribuer à une meilleure connaissance de cette spécificité française qu’est l’aménagement du territoire.

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Bâtir la ville:
Révolutions industrielles dans les matériaux de construction:
France-Grande-Bretagne (1760-1840)
Le sommaire

INTRODUCTION

I
PROLOGUE

LES HOMMES
LE CHANTIER
Les entrepreneurs
La main-d’œuvre
L’Etat ergonome
Les métiers intermédiaires
LA CONCEPTION
Les architectes
Les médecins
Les ingénieurs

L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

LE TERRITOIRE
La table rase
Les conseillers de l’aménagement
Les nouveaux constructeurs

LES VOIES DE COMMUNICATION
Les voies terrestres
Les voies navigables
La restauration des communications
Les canaux
Les chemins de fer

LES VILLES
Les places fortes
Le génie urbain
La ville ouverte
Les ombres du guerrier
L’industrialisation

II
LA CERVELLE DE LA TERRE

INTRODUCTION

ARMER LA TERRE

LES TECHNIQUES DE VANNERIE
Le fascinage
Le caisson
MODÈLES PHYSICO-MATHÉMATIQUES
BOSSUT ET L’COLE DE MÉZIÈRES
L’ÉBAUCHE D’UNE MÉCANIQUE DES SOLS
COULOMB HYDRAULICIEN
LE DOUTE

RÉAMÉNAGER LE TERRITOIRE

LA FORTIFICATION SOUTERRAINE
LES ENSEIGNEMENTS DE POLYTECHNIQUE
Les recherches de Prony
MAYNIEL ET L’EXPÉRIENCE IN SITU
LES TECHNIQUES ÉTRANGÈRES
Plymouth: la mécanisation du chantier
La Hollande
LE THÉÂTRE PARISIEN

RESTAURER LA DÉFENSE

L’ÉVICTION DE COULOMB
RESTAURATION DE LA DÉFENSE
VERS LA NORMALISATION
LES FONDATIONS
LES ROUTES BRITANNIQUES
LES SOLS COMPRESSIBLES
LA DÉCOUVERTE DU SABLE
Bayonne
L’IMPERMÉABLE

PIEDS DE PAIX

L’EAU DES VILLES
LA CANALISATION DU TERRITOIRE
THÉORIE ET PRATIQUE
LES ARGILES
LA GÉOMÉTRIE DES SOLS
UNE SCIENCE DES FONDATIONS
LES SEMI-FLUIDES
CONCLUSION

III
DE LA CHAUX AU CIMENT

INTRODUCTION

UN MATÉRIAU COMPOSITE

LES CHAUX
La matière première 149
Chaux maigres et grasses 150
LES COMPOSANTS DU MORTIER
Les sables
Les eaux
Les divers mortiers
Les adjuvants hydrauliques
Les bétons
LES RECHERCHES EXPÉRIMENTALES

SMEATON
LES INTERDITS DE BUFFON
LA TECHNIQUE FRANÇAISE
Les mécaniciens
Le béton universel
LA MAÎTRISE DU BÂTI
Les ciments anglais
Les tentatives françaises
Le port de Cherbourg
L’INTÉRÊT EUROPÉEN
LA DÉCOUVERTE FRANÇAISE ET SA DIFFUSION

UNE INVENTION CONTESTÉE
La querelle des classiques et des romantiques
LA DIFFUSION
Les pouzzolanes artificielles
Les chaux hydrauliques
L’INDUSTRIALISATION
Saint-Léger
Lacordaire

LES DOMAINE D’APPLICATION
L’ENJEU DES FORTIFICATIONS
LES NOUVELLES MÉTHODES DE TRAVAIL
LE BÂTIMENT
VERS LA NORMALISATION TECHNIQUE
LA VICTOIRE DE L’ÉTAT
CONCLUSION

L’AVENIR COMPROMIS
L’INUTILITÉ DU CIMENT ARMÉ

V
LA VILLE NEUVE

INTRODUCTION

L’ADAPTATION DES MATÉRIAUX TRADITIONNELS

LES TERRES CUITES
Les céramiques
Le plâtre
LES MATÉRIAUX VIVANTS
Le bois
La pierre
LES NOUVEAUX MATÉRIAUX

LE FER
Le matériau de l’industrie anglaise
La théorie de l’élasticité
Navier
Les toitures
Les tuyaux
LA FONTE
L’ÉTANCHÉITÉ
La pratique de la plasticité
Le zinc
CONCLUSION
LEXIQUE
BIOGRAPHIES
BIBLIOGRAPHIE
Sources imprimées
Ouvrages de référence
INDEX