Bien peu d’historiens se sont préoccupés des médecins de cour. Pourtant, les « têtes » de ceux-ci, le premier médecin et le premier chirurgien du roi, s’occupèrent au plus près de la santé la plus précieuse du royaume : celle du souverain. Fagon, Chirac ou Mareschal furent ainsi des « quasi ministres », et parfois même plus puissants. La Maison médicale du roi fonctionna comme un véritable « ministère de la santé » avant la lettre. Quel type de médecine pratiqua-t-elle ? Quel rôle eut-elle dans la création des grandes institutions de santé des XVIIe et XVIIIe siècles, contrôlées par la monarchie : Jardin du roi, Collège royal de chirurgie, École de dissection, Société royale de médecine ? Voici quelques-unes des questions passionnantes soulevées par cet ouvrage pionnier qui révèle tout un pan presque inconnu de l’histoire de la médecine et de la santé en France.