« Seul en ce moment, je le suis mais pas complètement. Nulle femme en vrai à mes côtés mais une en peinture, une carte postale, souvenir d’une dame et d’un voyage à Amsterdam. J’y étais allé en solitaire, pas en touriste un accompagnement à mon bras mais seulement pour les canaux, leur eau sale et la peinture à l’huile. J’ai toujours aimé la peinture et admiré les peintres, leur désespoir quand la réalité résiste à leur entreprise, le désespoir du peintre c’est également une fleur, une saxifrage, rouge, rose, verte ou encore blanche. Fleurir c’est périr, ce que dit la fleur au peintre qui s’évertue à éterniser sa vie fragile. Ce goût, je le tiens je crois de l’enfance et de mon pépé, peintre du dimanche il était. »