Traçant une voie inédite, Murielle Gagnebin désigne, par la métaphore de l’enseveli vivant, le travail contre-nature du créateur. Simultanément, elle interroge la notion ambiguë de pulsion d’emprise, modulant ainsi les axes psychanalytiques traditionnels de la création. Croisant cultures, siècles et œuvres, l’auteur révèle les opérateurs psychiques engagés dans l’acte créateur, et, au terme d’une démarche pluridisciplinaire, met en scène le drame narcissique du créateur confronté à son ébranlement économique, ou encore, atteint au cœur de son identité.
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Les ensevelis vivants:
des mécanismes psychiques de la création
Le sommaire
Préliminaires
Introduction
Chapitre I
Sodomie et castration : un accès à la poïétique
Scénographies d’un fantasme
Le plaisir de la targette
Les ensevelis vivants
Les morts vivants
De l’hystérie comme crypte du langage
Chapitre II
Le mythe d’Antigone au crible de la psychanalyse
Repérage d’un déni
Cartographie d’un mythe.
Proposition iconoclaste
Avancée clinique : l’inconvenance d’un défi
Identification narcissique et perte de l’objet
Chapitre III
Du féminin à toute épreuve
Dramaturgie des mortes vivantes
Meures du dérisoire
Auto-négation féminine et césure psychique
Un étayage empoisonné
Privilège pdiétique le féminin mis en scène
Chapitre IV
Le stratagème de la sépulture des vifs
Dénégation ou délégation ?
Survivre
Rire pour survivre.
Le combat de l’amour vrai
La proclamation de la liberté
Le narcissisme outragé
Chapitre V
La sépulture des vifs : rêve, fantasme, désir
« Qu’il est doux d’être mort ! »
« Des ordures, des épluchures, une puanteur ! une horreur »
De l’abîme à l’abyme
Quand la vie n’est qu’un songe
De l’écrivain à l’écrivant
Le feinteur feinté
Conclusion
Index des noms des auteurs cités